La République Démocratique du Congo peine à sortir d’une longue période de crise à répétition, généralisée et abyssale qui la saigne de toute part. C’est dans ce contexte qu’apparaissent de contrastes étonnants, entre richesse scandaleuse et misère noire. Le volet religieux ne manque pas également d’interpeller. D’un côté, une effervescence religieuse émotionnelle et de l’autre, l’incohérence entre la croyance et le vécu quotidien où les comportements frisent l’amoral.
D’un côté l’Eglise catholique avec ses nombreuses congrégations religieuses et instituts de vie apostolique, dont le zèle est indéniable et de l’autre, leur manque de visibilité sur le terrain du combat pour la promotion de la justice, paix et intégrité de la création en vue de dénoncer les conditions de vie inhumaine qui clochardisent la population. Nous nous pencherons ici sur ce dernier point et tenterons d’y voir plus clair sur les enjeux de l’engagement des personnes consacrées dans la vie de Kinshasa.