Le 23 décembre prochain, les citoyens de la République Démocratique du Congo (RD Congo) seront appelés aux urnes. De nombreuses questions relatives à l’organisation des élections présidentielles, législatives et provinciales restent encore en suspens. Aussi, d’aucuns craignent un nouveau blocage politique, voire un nouveau report des élections, si un consensus ne se dégage pas rapidement.
Attachments
Notes[+]
↑1 | C’est-à-dire sans être renversé par la force, ou tué pendant l’exercice de son mandat. On peut nuancer quelque peu ces propos car le Président aura mis plus de deux ans à consacrer sa promesse et à nommer un successeur. Il a de plus subi une très forte pression de la part de la communauté internationale. |
---|---|
↑2 | La RD Congo s’était engagée à financer les élections pour un coût estimé à 500 millions de dollars – l’équivalent de 10% du budget de l’Etat pour l’année 2018. |
↑3 | Suite à l’enregistrement des électeurs dans le « fichier électoral », des contestations ont eu lieu quant à la qualité de ce dernier. Aussi, la CENCO a demandé à plusieurs reprises que ce fichier soit audité par une instance habilitée de sorte à pouvoir pallier les failles identifiées et à accroitre ainsi la qualité de ce fichier. |
↑4 | En parallèle, 15 355 et 19 640 candidatures ont respectivement été déposées pour la députation nationale et les provinciales. |
↑5 | Entre le 1er janvier et le 31 août 2018, Reporters Sans Frontières a recensé 22 cas d’agression et 35 arrestations dont la plupart ont été menées en dehors de tout cadre légal. |
↑6 | CENCO, Message de la 55ème Assemblée plénière de la CENCO, « Sauvons le processus électoral », juin 2018. » |