Dans une Communication publiée le 7 juin 2016, la Commission européenne a annoncé sa volonté d’entreprendre un nouveau cadre de partenariat avec les pays tiers afin de « mieux gérer les migrations ». Problème : une partie de ces pactes est conclue avec des pays où les violations des droits de l’Homme sont fréquentes. Pour l’Union européenne, il est devenu acceptable d’y renvoyer les personnes ayant fui ces conditions de vie.
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Notes[+]
↑1 | Il s’agit d’une coopération inter-régionale entre l’UE et l’Union Africaine qui prévoit, entre autres, de mieux gérer les flux migratoires au travers de : la lutte contre les passeurs, l’échange d’informations, l’assistance technique, les campagnes de prévention et le développement durable des pays d’origine et de transit des migrants. |
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↑2 | L’accord prévoit un partage de responsabilité entre l’UE et la Turquie, selon la formule « 1 pour 1 »: pour chaque Syrien renvoyé en Turquie à partir de la Grèce, l’UE accepte d’accueillir un Syrien se trouvant dans des camps en Turquie. L’UE a aussi promis l’octroi de 3 milliards d’euros à la Turquie. |
↑3 | Commission européenne, Cadre de partenariat pour les migrations : le point de la Commission sur un an de résultats et d’enseignements, 13 juin 2017. |
↑4 | Lors du Sommet sur le développement durable le 25 septembre 2015, les dirigeants du monde entier ont adopté l’Agenda 2030 pour le développement durable, qui comprend un ensemble de 17 Objectifs mondiaux de développement (ODD) pour mettre fin à la pauvreté, lutter contre les inégalités et l’injustice et faire face au changement climatique d’ici à 2030. |